Les Guillotinés de la Révolution française

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Liste alphabétique des Guillotinés de la Révolution française

Vous trouverez sur les pages proposées les guillotinés des 13 départements de la zone d’influence de notre association parmi les 16 594 guillotinés dans toute la France des 17 500 condamnations à mort officielles.

Mais ce chiffre est incertain car les archives ont été détruites avec de nombreuses autres lors des incendies commis à Paris par des communards le 24 mai 1871.
L’hôtel de ville et sa bibliothèque ainsi que la totalité des archives de Paris furent ainsi anéanties, ainsi que tout l’état civil parisien (un exemplaire existait au Palais de justice, l’autre à l’Hôtel de ville et ils furent tous deux la proie des flammes).

Le chiffre exact on ne le connaîtra probablement jamais !
Personne ne sait avec certitude combien la Terreur a fait de victimes. Par contre, ce que l’on sait c’est que la Terreur a créée une perversion populaire généralisée. Les bonnes âmes qui formaient le Tribunal Révolutionnaire, se plaignaient fréquemment que la guillotine ne pouvait couper qu’une seule tête par minute. Les joyeux terroristes de Bordeaux allèrent même jusqu’à ordonner que l’on construise une guillotine à quatre couperets… une merveille du genre ! Quant au lugubre Maximilien Marie Isidore de ROBESPIERRE qui exhortait les foules à purifier la Révolution de ses ennemis, il a fini par faire guillotiner des écoliers.

Pendant quatorze mois, le Tribunal Révolutionnaire envoya non seulement des milliers de gens à l’échafaud (innocents ou pas), mais il condamna un nombre incalculable de français à la déportation à la Guyane où beaucoup finiront sur l’échafaud. Il y a aussi ceux qui furent exilés à l’île de Ré ou entassés sur les pontons de navires français ancrés dans les ports de La Rochelle et de Rochefort, lesquels périront en grand nombre faute d’air, de soins ou de nourriture.

Pour augmenter le nombre des victimes, la Convention fit voter la sinistre loi des suspects le 28 ventôse an I (18 mars 1793) qui permettait d’envoyer à la mort tous ceux qu’on dénonçait comme hostiles à la Révolution. Il fut donc décrété que… ” tout citoyen qui reconnaîtrait un prêtre réfractaire serait autorisé à l’arrêter sur-le-champ et que, si ce prêtre était reconnu coupable, il serait mis à mort dans les vingt-quatre heures “.

En exécution de cette loi, Antoine Quentin FOUQUIER de TINVILLE dit Antoine Fouquier-Tinville fit arrêter à Paris des milliers de gens suspects d’attache à la religion catholique et les envoya par ” fournées ” à la guillotine. En messidor de l’an II (1794), plus de 400 000 détenus remplissaient les prisons de la France.

En province, des persécuteurs de bas étage, tels que Joseph FOUCHÉ à Nevers, Guislain François Joseph Le BON à Arras, Jean-Baptiste CARRIER, l’organisateur des noyades de Nantes, Jean-Marie COLLOT dit Collot d’Herbois, le fusilleur de Lyon, rivalisèrent de cruauté avec les terroristes révolutionnaires de Paris.

Précisions importantes :

  • Certaines des communes indiquées ne sont pas orthographiées comme de nos jours.
  • Certaines des communes indiquées ne sont plus situées dans les mêmes départements que ceux de nos jours.
  • Certaines des communes indiquées sont inconnues de nos jours.
  • Certains des noms indiqués ne sont pas suivis de prénom(s).
  • Certains noms ont été doublés “départementalement” en raison du lieu de naissance différent du lieu de domicile.
  • Les personnes indiquées sont natives ou domiciliées ou ayant exercé une fonction dans l’un des treize départements de notre zone d’influence.

Sources

Les quatre volumes du “LE JOURNAL DES GUILLOTINÉS ” parus en juillet – août – septembre et octobre 1989.
Éditions ” ils ont perdus la tête “. 31, rue de Rouen. 95300 Pontoise.

Ouvrage collectif sous la direction de Jean-François DUPÂQUIER+.